Le Loir-et-Cher - Michel Delpech (395)

Ma famille habite dans le Loir-et-Cher
Ces gens-là ne font pas d’manières
Ils passent tout l’automne à creuser des sillons
À r’tourner des hectares de terre
Je n’ai jamais eu grand-chose à leur dire
Mais j’les aime depuis toujours
De temps en temps je vais les voir
J’passe un dimanche dans l’Loir-et-Cher

Ils me disent, ils me disent
Tu vis sans jamais voir un cheval un hibou
Ils me disent tu n’viens plus
Même pour pêcher un poisson
Tu ne penses plus à nous

On dirait qu’ça t’gêne de marcher dans la boue
On dirait qu’ça t’gêne de dîner avec nous

On dirait qu’ça t’gêne de marcher dans la boue
On dirait qu’ça t’gêne de dîner avec nous

Chaque fois que j’m’arrête dans le Loir-et-Cher
Ils m’laissent plus partir de chez eux
Je leur dis qu’il faut que j’rentre sur Paris
Que je n’fais pas toujours c’que j’veux
Et qu’il faut que j’trouve encore un poste d’essence
Que j’ai pas l’temps d’finir ma bière
Que j’reviendrai un d’ces dimanches
Passer la nuit dans l'Loir-et-Cher

Ils me disent, ils me disent
Tu vis sans jamais voir un cheval un hibou
Ils me disent tu n’viens plus
Même pour pêcher un poisson
Tu ne penses plus à nous

On dirait qu’ça t’gêne de marcher dans la boue
On dirait qu’ça t’gêne de dîner avec nous

On dirait qu’ça t’gêne de marcher dans la boue
On dirait qu’ça t’gêne de dîner avec nous

On dirait qu’ça t’gêne de marcher dans la boue
On dirait qu’ça t’gêne de dîner avec nous

On dirait qu’ça t’gêne de marcher dans la boue
On dirait qu’ça t’gêne de dîner avec nous