Ça va ça va - Claudio Capéo (504)

À toi la fille
Qui me rend si dur et si tendre
Qui sait m’parler quand j’suis barré
Qu’j’veux rien entendre
Quand j’ai l’cœur sourd
Quand j’ai l’cœur lourd
De pluies de peine
Et l’âme trempée dans de l’acier
Quand j’suis paumé que tout m’enchaîne

J’ai parfois l’âme prise
Dans des filets qui me tourmentent
J’ai parfois l’âme grise
Et si ce soir tu me demandes

Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
J’te répondrai ça va, ça va, ça va
Comme ci comme ça
Les bières, les vins que j’bois en vain
N’ont pas l’goût de la fête
Mais tant qu’on a le cœur qui bat, qui bat
Ça va, ça va

À toi l’ami le seul homme
Qui m’a tenu la main
Quand tous les jours j’m’en faisais pour mes lendemains
Toi dont je sais que même blessé
T’es toujours là pour me porter
Pour abréger ma peine
Jusqu’à c’que j’sois léger
J’ai parfois l’âme en crise
Ma joie de vivre qu’on me la rende
Mon bonheur me méprise
Et si ce soir tu me demandes

Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
J’te répondrai ça va, ça va, ça va
Comme ci comme ça
Les bières, les vins que j’bois en vain
N’ont pas l’goût de la fête
Mais tant qu’on a le cœur qui bat, qui bat
Ça va, ça va

À ceux que j’ai parfois négligés
Peut-être un peu libre
Pour pas déranger
Moi le naufragé
Sur mon bateau ivre
J’ai pas de bouée
Pas de feu de détresse
Je suis pas doué pour les caresses
Mais si jamais vous me demandez
Quand tout me blesse

Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
J’vous répondrai ça va, ça va, ça va
Comme ci comme ça
Les bières, les vins que j’bois en vain
N’ont pas l’goût de la fête
Mais tant qu’on a le cœur qui bat, qui bat
Ça va, ça va

Comment ça va, ça va, ça va, ça va
Sur ma planète
J’te répondrai ça va, ça va, ça va
Comme ci comme ça
Les bières, les vins que j’bois en vain
N’ont pas l’goût de la fête
Mais tant qu’on a le cœur qui bat, qui bat
Ça va, ça va