Bécassine - Chantal Goya (365)

Elle est née un beau matin dans un berceau de bois
Son père et sa mère étonnés n’en revenaient pas
De voir cette enfant bien rose et dodue à la fois
Avec un nez qu’on ne voyait pas
Aussitôt tout le village se préparait déjà
Pour venir fêter ce beau baptême oui mais voilà
Il fallait trouver un surnom elle n’en avait pas
Mais son papa qui se trouvait là
A dit puisqu’elle ira en classe ici à Clocher-les-Bécasses
Moi j’ai trouvé comment il faudra l’appeler

Bécassine c’est ma cousine
Bécassine on est voisines
Quand je m’en vais voir ma grand-mère
Qui habite au bord de la mer
Je retrouve ma Bécassine
Qui m’emmène au bout de la Terre

Bécassine, c’est ma cousine
Bécassine, et la cousine
Marie qui louche m’amuse beaucoup
Ensemble on fait les quatre cents coups
Bécassine tu nous rends fous

Un soir Bécassine est partie pour le pensionnat
Aider les enfants pour les vacances à Etretat
Je m’ennuyais d’elle, on s’écrivait oui mais voilà
Ce n’était plus du tout comme autrefois
Quand je partais avec elle à la ville dans son automobile
Dans son avion faire des loopings au-dessus des îles

Bécassine c’est ma cousine
Bécassine on est voisines
Quand je m’en vais voir ma grand-mère
Qui habite au bord de la mer
Je retrouve ma Bécassine
Qui m’emmène au bout de la Terre

Bécassine, c’est ma cousine
Bécassine, et la cousine
Marie qui louche m’amuse beaucoup
Ensemble on fait les quatre cents coups
Bécassine tu nous rends fous

Bécassine c’est ma cousine
Bécassine on est voisines
Quand je m’en vais voir ma grand-mère
Qui habite au bord de la mer
Je retrouve ma Bécassine
Qui m’emmène au bout de la Terre

Bécassine, c’est ma cousine
Bécassine, et la cousine
Marie qui louche m’amuse beaucoup
Ensemble on fait les quatre cents coups
Bécassine tu nous rends fous