Prendre racine - Calogero (258)

C’est pas très loin de la ville
C’est pas plus grand qu’un cœur tranquille
C’est nos racines
Elles sont toujours restées loin
Là où on peut voir la mer sans fin
Et l’avenir
Et l’avenir

Vouloir toujours cacher aux autres ses failles
Avoir l’envie que quelqu’un d’autre s’en aille
Avoir peur de revenir
Avoir droit de devenir
On peut s’aimer
Se désaimer
On ne ressemble qu’à ce qu’on fait
On peut rêver
Se réveiller
On est semblable à ce qu’on est

Où que tu sois avec moi
Et où qu’on aille on sera trois
Le manque et nous

Tous les soleils des mois d’août
Le manque de ce qui fait ce qu’on est
L’absence de tout
L’absence de nous

Vouloir toujours cacher aux autres ses failles
Avoir l’envie que quelqu’un d’autre s’en aille
Avoir peur de revenir
Avoir droit de devenir
On peut s’aimer
Se désaimer
On ne ressemble qu’à ce qu’on fait
On peut rêver
Se réveiller
On est semblable à ce qu’on est

On peut s’aimer
Se désaimer
On ne ressemble qu’à ce qu’on fait

On a beau prendre des trains
Ce sera toujours pour pouvoir enfin
Toucher les cimes
Prendre racine